Le moins que l’on puisse dire, c’est que le plan pauvreté, présenté par Emmanuel Macron hier, était particulièrement attendu. D’abord, parce que les associations, confrontées sur le terrain à une aggravation de la situation, réclamaient depuis des mois davantage de moyens. Ensuite, parce que le gouvernement a lui-même reporté le plan à plusieurs reprises. Enfin, parce que l’enjeu est majeur pour l’hôte de l’Elysée, en forte baisse dans les sondages, et qui a entamé une opération reconquête en se donnant une image plus «sociale».
C’est donc Emmanuel Macron lui-même qui a annoncé les grandes lignes du plan. Premier point: favoriser l’«émancipation», la pauvreté étant, selon lui, le «déterminisme de tous les déterminismes». Pour cela, le chef de l’Etat a expliqué vouloir favoriser avant tout l’emploi.
Enfants à la rue
Premier axe prioritaire, donc: l’émancipation. L’objectif est de cibler avant tout les plus jeunes, afin de leur donner les instruments...