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Londres réclame un sursis

Première ministre britannique, Theresa May souhaite reporter au 30 juin la date de sortie de son pays de l’Union européenne. Méfiance à Bruxelles...

21 mars 2019, 00:01
European flags and a British Union flag placed by anti-Brexit remain in the European Union supporters are blown by the wind across the street from the Houses of Parliament, not pictured, backdropped by Westminster Abbey in London, Monday, March 18, 2019. British Prime Minister Theresa May was making a last-minute push Monday to win support for her European Union divorce deal, warning opponents that failure to approve it would mean a long — and possibly indefinite — delay to Brexit. Parliament has rejected the agreement twice, but May aims to try a third time this week if she can persuade enough lawmakers to change their minds. (AP Photo/Matt Dunham) Britain Brexit

La première ministre britannique, Theresa May, a franchi le Rubicon. Elle a demandé, hier, aux Européens de reporter au 30 juin la date butoir du Brexit, au cas où elle parviendrait enfin à convaincre les membres de la Chambre des communes d’avaliser l’accord sur un «retrait ordonné» du Royaume-Uni qu’elle a conclu avec l’UE, en novembre 2018. Les Vingt-Sept ont réservé un accueil prudent à cette requête. Leurs chefs d’Etat ou de gouvernement en débattront cet après-midi.

Dans une lettre adressée à Donald Tusk, président du Conseil européen (l’institution réunissant les leaders du club communautaire), Theresa May annonce son intention de soumettre une troisième fois à l’approbation des députés britanniques le «deal» qu’ils ont déjà rejeté à deux reprises, en janvier et en mars. Le vote devrait avoir lieu la semaine prochaine.

Démission dans la balance?

Afin de mettre toutes les chances de son côté, la première ministre britannique...

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