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Londres et Bruxelles se tiennent tête

Ils affichent déjà leurs divergences sur l’après-Brexit, en matière de régulation et de pêche.

04 févr. 2020, 00:01
A guest takes images with his mobile phone as British Prime Minister Boris Johnson outlines his government's negotiating stance with the European Union after Brexit, during a key speech at the Old Naval College in Greenwich, London, Monday, Feb. 3, 2020. (AP Photo/Frank Augstein, Pool)
Boris Johnson Britain Brexit

Les hostilités sont déclarées. Trois jours après le Brexit, la Commission européenne et le Royaume-Uni ont présenté, hier, des visions divergentes du «nouveau partenariat» qu’ils souhaitent nouer avant la fin de 2020, si possible.

«Je recommande vivement, pour réussir, qu’on ne commence pas par marcher à reculons», a vitupéré le chef négociateur de l’Union, le Français Michel Barnier, en exposant le projet de mandat de négociations que la Commission européenne a adopté. Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se prononceront sur le sujet le 25 février. Les pourparlers débuteront en mars et, en principe, s’achèveront à la fin de l’année, le gouvernement britannique refusant obstinément de jouer les prolongations malgré les difficultés de l’exercice.

Elles concernent non seulement l’objectif à atteindre – alors que Londres lorgne avant tout la conclusion d’un accord de libre-échange calqué sur le modèle canadien, Bruxelles souhaite sceller un «partenariat ambitieux», beaucoup plus large...

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