Démission de six membres de son gouvernement, dont deux poids lourds (les ministres du Brexit, Dominic Raab, et du Travail, Esther McVey), tirs croisés de critiques à la Chambre des communes, où des députés eurosceptiques de son propre camp conservateur veulent la confronter à un vote (interne) de défiance: la première ministre britannique, Theresa May, n’a pas connu de lendemains qui chantent, hier, à Londres, après avoir annoncé un projet d’accord avec la Commission européenne sur le Brexit. Ses contempteurs le jugent pour les uns trop favorable à l’Union, pour les autres tout simplement mauvais et inutile, en fonction du camp, pro- ou anti-Europe, auquel ils appartiennent.
Ce compromis sera réduit en charpie au cas, de plus en plus probable, où le Parlement britannique le rejetterait, au début décembre en principe.
Un Brexit dur
«Il n’a échappé à personne que l’actualité politique britannique pourrait nourrir un certain nombre de...