«Les habitants et les bâtiments de Beyrouth portaient comme les stigmates d’un conflit.» De retour d’une mission de cinq jours dans la capitale libanaise, Alec Rouiller, 40 ans, est encore frappé par la violence de la double explosion qui a presque tout soufflé sur son passage dans un rayon de plusieurs kilomètres, mardi 4 août peu après 18 heures.
Terrible catastrophe provoquée par l’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium. De grandes sections du port et ses infrastructures ont volé en éclat. Plusieurs quartiers résidentiels et quatre grands hôpitaux ont subi des dommages irréversibles. Environ 40 000 bâtiments comprenant 200 000 logements ont été touchés à des degrés divers, selon une expertise de la Fédération libanaise des ingénieurs et architectes.
Masque obligatoire
Intégré dans l’aide en cas de catastrophe du...