la belle unité qu’ont affichée les Vingt-Sept depuis que le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union, en 2016, a volé en éclats hier. Ils ont montré de profondes divergences sur la réforme de l’architecture budgétaire de l’UE, à l’issue d’un sommet informel au cours duquel aucune décision n’a été prise.
Les Vingt-Sept ont donné le coup d’envoi de longues tractations sur le futur cadre budgétaire de l’UE, pour la période 2021-2027, ainsi que sur le mode de désignation du prochain président de la Commission européenne – le successeur de Jean-Claude Juncker, dont le mandat expirera en novembre 2019, sera choisi après les élections européennes de mai 2019.
Douze milliards en moins
L’équation budgétaire est simple, a souligné hier Jean-Claude Juncker: «Si l’on veut avoir un budget orienté vers l’avenir, les Etats doivent être prêts à payer davantage.»
D’autant que le Brexit creusera un trou de 12 à 15 milliards...