GRECE Le projet allemand de mise sous tutelle du budget grec a été très critiqué.
Les organisations syndicales, à l'origine d'une grève générale qui a paralysé la Belgique, avaient déployé hier une grande banderole sur le rond-point Schuman, au coeur du quartier européen de Bruxelles: "Non à un pacte de compétitivité et d'austérité. Oui à un pacte de solidarité."
Réunis à quelques encablures de là, les chefs d'Etat ou de gouvernement des Vingt-Sept ont accédé à leurs demandes. En partie du moins.
Comme prévu, ils se sont engagés à développer une stratégie destinée à relancer la croissance économique et à favoriser la création d'emplois dans l'Union. Mais l'intraitable Allemagne n'a pas renoncé pour autant à imposer un durcissement de la discipline budgétaire à ses partenaires. A l'exception de la Grande-Bretagne et de la République tchèque, ils ont tous accepté de signer, en mars, un "traité sur la stabilité, la coordination...