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Les «vérités» de Benalla

L’homme par qui Emmanuel Macron a été fragilisé est sorti du silence pour donner sa version des faits.

27 juil. 2018, 00:01
epa06906473 French President Emmanuel Macron (C-L) flanked by Elysee senior security officer Alexandre Benalla (C-R) during a visit at the 55th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture) at the Porte de Versailles exhibition center in Paris, France, 24 February 2018 (issued on 23 July 2018). A video has been released on 19 July 2018 allegedly showing Alexandre Benalla, the French President Emmanuel Macron's deputy chief of staff, wearing a riot helmet and police uniform while attacking protesters during street demonstrations on 01 May 2018.  EPA/LUDOVIC MARIN / POOL MAXPPP OUT FRANCE GOVERNMENT ELYSEE SECURITY OFFICER SCANDAL

Pour la première fois depuis l’éclatement de l’affaire, l’homme par qui le scandale est arrivé a donné sa version des faits, via une interview accordée au journal «Le Monde». L’ex-collaborateur de l’Elysée s’explique d’abord sur sa responsabilité dans l’affaire. «Je n’ai pas le sentiment d’avoir trahi le président», précise-t-il. «J’ai le sentiment d’avoir fait une grosse bêtise et d’avoir commis une faute.»

Au long de l’entretien, la thèse de Benalla concernant les faits qui lui sont reprochés apparaît clairement. Il insiste sur la violence des manifestants place de la Contrescarpe, et notamment des deux personnes qu’il a frappées, qualifiées de «casseurs», «hystériques» et «débiles.» Il rappelle l’article 73 du code de procédure pénale, qui veut que «tout citoyen a qualité pour appréhender l’auteur d’un délit.» Et de préciser: «La faute que je commets à ce moment-là, c’est d’y aller et de laisser de côté mes fonctions à l’Elysée. C’est la...

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