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Les talibans meurtrissent l’élection présidentielle

A une semaine du scrutin, les candidats hésitent à faire campagne, et les électeurs à prendre le risque de voter.

19 sept. 2019, 00:01
An Afghan policeman inspects the site of a suicide attack, in northern Parwan province, Afghanistan, Tuesday, Sept. 17, 2019. The Taliban suicide bomber on a motorcycle targeted presidential guards who were protecting President Ashraf Ghani at a campaign rally in northern Afghanistan on Tuesday, killing over 20 people and wounding over 30. Ghani was present at the venue but was unharmed, according to his campaign chief. (AP Photo/Rahmat Gul) Afghanistan

Samedi 28 septembre, l’Afghanistan connaîtra une élection présidentielle à risques. Dès l’annonce de la tenue du scrutin, il y a plus d’un an, les talibans n’ont eu de cesse d’avertir qu’ils entraveraient le processus électoral, qu’ils jugent illégitime et orchestré par le soi-disant «envahisseur» américain.

Fin juillet, le candidat à la vice-présidence de l’Afghanistan, Amrullah Saleh, avait déjà échappé de peu à un attentat suicide le visant. Le 8 septembre, une importante explosion a ciblé les bureaux de la campagne du président candidat, Ashraf Ghani, à Djalalabad, capitale de la province orientale du Nangarhar. Mardi, le 17, les talibans ont revendiqué un attentat en marge d’un meeting d’Ashraf Ghani, dans le nord du pays, alors même qu’il se tenait à la tribune.

Le 6 août dernier, sur les réseaux sociaux, le groupe extrémiste conseillait à la population afghane de ne pas fréquenter les bureaux de vote et les meetings...

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