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Les raids continuent sur la Ghouta malgré la trêve

En dépit de la résolution de l’ONU adoptée la veille, les bombardements se sont poursuivis, hier, sur le fief historique du soulèvement populaire de 2011.

26 févr. 2018, 00:01
This photo released on Saturday, Feb 24, 2018 by the Syrian Civil Defense group known as the White Helmets, shows members of the Syrian Civil Defense group carrying a young man who was wounded during airstrikes and shelling by Syrian government forces, in Ghouta, a suburb of Damascus, Syria. A new wave of airstrikes and shelling on eastern suburbs of the Syrian capital Damascus left at least 22 people dead and more than a dozen wounded Saturday, raising the death toll of a week of bombing in the area to nearly 500, including scores of women and children. (Syrian Civil Defense White Helmets via AP) Syria

impuissante à enrayer l’atroce guerre civile de Syrie, l’ONU ne nourrissait guère d’espoir d’y parvenir un jour. Celui-ci a resurgi timidement, samedi, sur les rives boueuses de l’East River, à New York. Pour la première fois depuis des années, la Russie n’a pas opposé son veto à une résolution du Conseil de sécurité réclamant un cessez-le-feu de trente jours.

Introduit par la Suède et le Koweït, et adopté à l’unanimité, le texte mille fois amendé a pu aboutir de par sa nature exclusivement humanitaire et parce qu’«il n’est pas un accord de paix», selon l’ambassadeur suédois Olof Skoog: elle «exige» une trêve d’un mois «sans délai» pour une «pause humanitaire durable» devant permettre l’acheminement d’une aide alimentaire et médicale aux 400 000 civils coincés dans l’enclave de la Ghouta orientale, fief historique du soulèvement populaire de 2011, à l’est de Damas, ainsi que «l’évacuation des malades et des blessés...

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