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Les pays du Golfe prêts à monnayer leur soutien

L’Arabie saoudite et les Emirats conditionnent leurs aides à la reconstruction de la Syrie et au maintien de Bachar el-Assad au départ des Iraniens.

08 sept. 2018, 00:01
In this photo released by the Syrian official news agency SANA, Syrian President Bashar Assad, right, speaks with Iranian Foreign Minister Mohammad Javad Zarif in Damascus, Syria, Monday, Sept 3, 2018. Zarif said at the start of a visit to Damascus on Monday that "terrorists must be purged" from Syria's Idlib and the entire northwestern province returned to government control. (SANA via AP) Syria

Tirant la leçon de «la nouvelle réalité» en Syrie, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis, qui finançaient il n’y a pas si longtemps encore les rebelles opposés à Bachar el-Assad, sont prêts désormais à le maintenir au pouvoir, mais à condition qu’il rompe avec son allié chiite iranien, l’ennemi juré des monarchies sunnites, de Riyad et d’Abu Dhabi, en particulier.

«De nombreux gouvernements examinent quel est le bon équilibre pour s’adapter à cette nouvelle réalité», confie un expert arabe du Golfe. «Le régime syrien a gagné la guerre», ajoute-t-il. «Maintenant, via son allié russe, il veut nous convaincre de normaliser, sans contrepartie, nos relations. Nous devons le faire, mais pas sans contrepartie, on doit maintenir un certain niveau de pression sur Assad.»

Fin août, le député libanais Nawaf al-Moussawi, élu du mouvement chiite Hezbollah, allié de Damas, déclarait, sur la chaîne de télévision al-Mayadeen, qu’un émissaire...

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