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Les parcs naturels canadiens bientôt couverts en Wi-Fi

Afin d'attirer une clientèle jeune, incapable de rester coupée du monde, l'agence fédérale qui gère les parcs nationaux au Canada a décidé d'équiper en Wi-Fi une vingtaine de sites.

29 avr. 2014, 07:24
In this April 21, 2011 photo, Wi-Fi logos are shown on a computer screen search engine in Buffalo, N.Y.  The poll conducted for the Wi-Fi Alliance, the industry group that promotes wireless technology standards, found that 32 percent of respondents acknowledged trying to access a Wi-Fi network that wasn?t theirs. An estimated 201 million households worldwide use Wi-Fi networks, according to the alliance. The same study, conducted by Wakefield Research, found that 40 percent said they would be more likely to trust someone with their house key than with their Wi-Fi network password. (AP Photo/David Duprey)

Les parcs naturels canadiens ont décidé de proposer dès cet été un accès à Internet sans fil dans une vingtaine de réserves. Ils espèrent ainsi capter une jeune clientèle urbaine incapable de rester coupée du monde.

Parcs Canada, agence fédérale qui gère 44 parcs nationaux et quelque 160 autres sites patrimoniaux, des montagnes Rocheuses de l'Ouest, à la baie de Fundy sur le littoral atlantique, en passant par l'île de Baffin dans l'Arctique, a publié lundi un appel d'offres afin d'équiper cet été en Wi-Fi "15 à 20" parcs, pour un objectif de 75 sites d'ici trois ans.

L'année 2014 est une "phase exploratoire" et il ne s'agit pas de couvrir les forêts, lacs et montagnes dans le giron de l'agence, mais simplement de proposer Internet sans fil dans les accueils et autres aires de service de ses campings, selon François Duclos, en charge du dossier.

Des besoins réels

"Notre intention est de combler des besoins qui existent réellement", en particulier chez les jeunes randonneurs urbains qui éprouvent "un certain inconfort à séjourner" loin d'une connexion réseaux, explique-t-il.

"Le Canada a beau être un grand pays, il est devenu très urbain (et) pour cette clientèle jeune des villes, on est différent", ajoute M. Duclos.

En outre, poursuit-il, ce besoin de rester connecté à ses courriels et aux réseaux sociaux a été exprimé par des personnes plus âgées qui sont dans "l'obligation de rester en contact avec le bureau".

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