Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les otages du débat sur le Brexit

La question de Calais fait irruption dans le débat. Les arrangements actuels seraient remis en cause par la France en cas de sortie de l’UE par le Royaume-Uni.

03 mars 2016, 23:23
/ Màj. le 04 mars 2016 à 00:01
epa05190843 Migrants seen inside the makeshift migrant camp in Grande-Synthe, near Dunkerque, France, 02 March 2016. Despite most of the attention being on the demolition of the so-called 'Jungle' in Calais, the refugee camp in Grande-Synthe counts an estimated 1200 residents mostly composed of Kurds from Iraq. A court in Lille, northern France, upheld an expulsion order issued by local authorities to clear part of the migrant camps.  EPA/YOAN VALAT FRANCE CALAIS MIGRATION CRISIS

Fort de sa position en dehors de l’espace sans frontières de Schengen, le Royaume-Uni observe la crise des réfugiés de loin. Londres ne s’est engagé à accueillir que 20 000 d’entre eux en cinq ans, issus des camps proches de la Syrie. Les demandes d’asile y sont deux fois moins nombreuses qu’en France. La presse et la classe politique ont beau jeu d’incriminer la France pour sa gestion de la situation à Calais, les dirigeants britanniques savent bien qu’ils bénéficient d’un avantage exceptionnel: la faculté de sous-traiter le problème de l’autre côté de la Manche.

Mais, en pleine campagne sur le Brexit – le référendum du 23 juin sur une sortie de l’Union européenne – le sujet fait irruption dans un débat passionné. Emmanuel Macron a jeté un pavé dans la mare, hier, au matin de la rencontre entre François Hollande et David Cameron à Amiens. Il a laissé entendre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias