Au deuxième jour de leur visite, les critiques ont continué de pleuvoir hier sur les observateurs arabes en Syrie. La France s'est montrée la plus virulente, accusant sans détour les enquêteurs de légèreté dans leur travail à Homs, bastion de la résistance, où s'était rendu mardi matin un groupe d'observateurs emmené par le chef de la mission lui-même, le général soudanais Mohammed al-Dabi.
"La brièveté de leur séjour n'a pu leur permettre d'apprécier la réalité de la situation prévalant à Homs. Leur présence n'a pas empêché la poursuite de la répression sanglante dans cette ville, où des manifestations importantes ont été violemment réprimées, faisant une dizaine de morts." Le général al-Dabi ne s'en est pas aperçu. Hier, il a jugé que la situation à Homs "n'avait rien d'effrayant, au moins lorsque nous étions là" , ajoutant: "Tout était calme et il n'y a pas eu d'affrontement". L'armée a pourtant continué...