«On ne pourra pas continuer éternellement comme ça!», s’est emporté, hier, Michel Barnier, l’envoyé de l’Union européenne (UE) auprès du Royaume-Uni, à l’issue d’un nouveau cycle de négociations stériles sur l’avenir des relations entre l’UE et le Royaume-Uni. Une «impulsion politique» devra être donnée rapidement aux pourparlers, afin d’éviter un Brexit économique chaotique, le 1er janvier 2021. Une réunion au sommet entre le premier ministre britannique, Boris Johnson, et les présidents du Conseil européen et de la Commission, Charles Michel et Ursula von der Leyen, sera organisée avant la fin juin.
«Aucun progrès significatif» n’a été enregistré cette semaine, a commenté le chef négociateur de l’UE. «Les progrès demeurent limités, mais le ton de nos discussions a été positif», a tempéré, de son côté, son homologue britannique, David Frost.
Solution urgente
Les négociations, censées déboucher sur la conclusion d’un vaste traité de libre-échange, selon la déclaration politique flanquant l’accord...