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Les inconnues du cessez-le-feu

Les issues de la trêve de cinq jours conclue entre le président turc et le vice-président américain restent incertaines.

19 oct. 2019, 00:01
In this photo taken from the Turkish side of the border between Turkey and Syria, in Ceylanpinar, Sanliurfa province, southeastern Turkey, smoke billows from a fire in Ras al-Ayn, Syria, Friday, Oct. 18, 2019. Fighting broke out in the morning hours in the Syrian border town which has been a flashpoint in the fight between Turkey and Kurdish forces despite a U.S.-brokered cease-fire that went into effect overnight. The fighting died down in mid-morning. (AP Photo/Lefteris Pitarakis) Turkey Syria

Malgré une trêve de cinq jours conclue quelques heures auparavant, à Ankara, entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le vice-président américain, Mike Pence, le canon a encore tonné, hier, sur la ville de Ras al-Aïn, dans le nord-est de la Syrie, où les combattants kurdes résistent depuis dix jours aux assauts des Turcs et des supplétifs syriens anti-Assad.

Des témoins sur place ont accusé Ankara d’avoir effectué plusieurs raids aériens contre des positions des forces kurdes et des civils. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, au moins cinq civils ont été tués dans un raid sur le village de Bab al-Kheir, près de Ras al-Aïn. Ce qu’a nié le président turc en personne.

Loin de l’objectif initial

«Le point faible de l’accord américano-turc, c’est Ras al-Aïn», observe l’opposant syrien Haytham Manna, ancien président des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliés arabo-kurdes des Occidentaux contre le groupe Etat...

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