Et si Theresa May quittait Downing Street beaucoup plus vite que prévu, juste après les élections européennes? Cette option d’une sortie «non ordonnée de la première ministre britannique» a pris beaucoup de relief à Londres depuis mardi. Mais elle est regardée de très loin à Bruxelles où ce sont, avant tout, les élections européennes sur l’ensemble du continent et les changements attendus dans les rapports globaux au sein du futur Parlement qui sont au cœur des préoccupations.
«Le Brexit, on n’en parle pas beaucoup. Cela vient de temps en temps dans les conversations», confiait récemment un diplomate européen. Depuis janvier et le premier vote désastreux pour Theresa May sur l’accord de retrait à la Chambre des communes, la bulle bruxelloise a aussi appris à ne pas s’emballer trop vite dès lors qu’il est question de la politique intérieure britannique.
Stratégie inchangée
Qu’il y ait ou non changement de premier...