Hier, c’est à une confortable majorité que les députés européens ont approuvé l’accord économique et commercial global (Ceta) que l’UE et le Canada ont conclu.
L’approbation des eurodéputés – 408 voix pour, 254 contre et 33 abstentions – constituait un préalable à l’application de cet accord, fût-elle provisoire (38 assemblées parlementaires, nationales et régionales, devront encore ratifier le Ceta).
Le Ceta avait été laborieusement signé le 30 octobre 2016, sept ans après que la Commission européenne et le Canada eurent entamé des négociations visant à créer une zone de libre-échange.
«C’est un accord progressiste conclu avec un partenaire progressiste», a martelé, hier, la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, en insistant sur sa dimension à la fois économique et géopolitique.
En attendant Trudeau
«Donald Trump veut construire des murs. Nous, des ponts et des partenariats», a pour sa part commenté le chef de file des eurodéputés démocrates-chrétiens, l’Allemand Manfred Weber,...