Le plan de relance et le budget de l’UE ont commencé leur laborieux parcours. Et la toute première étape, hier au Parlement européen, n’augure rien de bon. Les eurodéputés se sont en effet montrés très critiques vis-à-vis de l’accord «historique» noué par les Vingt-Sept mardi matin. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a d’ailleurs admis au début des débats que ce serait «une pilule difficile à avaler». Elle a trouvé là des alliés objectifs.
Pour réduire la facture du plan de relance tout en augmentant un peu le volume des aides directes que toucheront les États membres pour financer les relances nationales (312,5 au lieu de 310 milliards d’euros), les Vingt-Sept ont taillé dans les augmentations de crédits des politiques communautaires qui avaient été proposées fin mai par la Commission.
«Un pas en avant, un pas en arrière»
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