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Les anti-Erdogan dénoncent sa dérive autoritaire

Le principal parti d’opposition a tenu un «congrès pour la justice» pour faire front, à deux ans de la présidentielle.

29 août 2017, 23:17
/ Màj. le 30 août 2017 à 00:01
Kemal Kilicdaroglu, leader of Turkey's main opposition Republican's People Party, or CHP, talks during an event his party is calling "Justice Council" in Canakkale, Turkey, Saturday, Aug. 26, 2017. The party says they are aiming to build a new approach for their party through this 4-day open event, to be attended by the leader, CHP lawmakers, several NGOs and supporters. (AP Photo) Turkey Politics Opposition

Les opposants turcs refusent de baisser les bras. Stigmatisé par les autorités, menacé de poursuites judiciaires à son encontre, le leader du Parti républicain du peuple (CHP), Kemal Kiliçdaroglu, a tenu avec les siens quatre jours de «congrès extraordinaire» pour continuer à dénoncer la dérive autoritaire du pouvoir turc. Ce vaste rassemblement, qui s’est achevé ce lundi, entendait surfer sur le succès de la Marche pour la justice, organisée à son initiative au début de l’été, et à laquelle des dizaines de milliers de personnes avaient participé en parcourant à pied les 450 kilomètres séparant Ankara d’Istanbul.

A l’origine, le long cortège visait à dénoncer l’incarcération d’un député du parti, Enis Berberoglu, condamné à 25 ans de prison pour avoir fourni au journal «Cumhuriyet» des informations confidentielles. Mais, à la surprise générale, la mobilisation avait rapidement servi de catalyseur à la plus grande fronde anti-Erdogan depuis les manifestations de Gezi,...

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