Le sommet de Salzbourg, en Autriche, s’annonce comme une nouvelle occasion manquée pour l’Union européenne. Certes, la rencontre, qui a débuté, hier soir, par le traditionnel dîner des chefs d’Etat et de gouvernement, est informelle. Elle n’a pas vocation à déboucher sur une déclaration commune. Mais elle pourrait, dans l’absolu, être l’occasion de repartir du bon pied, après un été de crises durant lequel l’unité des Vingt-Huit a encore été durement mise à l’épreuve avec les épisodes de l’«Aquarius» et du «Diciotti».
Ces derniers jours, diplomates, membres du Conseil et représentants de la Commission se sont employés à préparer les esprits, affirmant qu’il n’y aurait pas de «percées». Il est vrai que les deux principaux sujets au menu de ce sommet sont les plus épineux auxquels l’Union doit faire face: le Brexit et les migrations.
Sur le retrait du Royaume-Uni, le chaud et le froid alternent. Les discussions butent...