Ce sont de nouvelles accusations qui risquent de faire du bruit: après avoir révélé les agissements de prêtres catholiques de l’Etat de Pennsylvanie, qui dissimulaient les abus sexuels qu’ils commettaient sur des enfants, la justice américaine affirme, désormais, que le Vatican était au courant de certaines affaires. Les autorités épiscopales ont documenté des cas d’abus sexuels et ont souvent envoyé les informations à des responsables basés à Rome, a rapporté, hier Josh Shapiro, le procureur général en charge de l’affaire, lors d’entretiens donnés à deux émissions télévisées nationales.
A la mi-août, ses services avaient rendu publique une enquête menée par un grand jury – une institution américaine composée de simples citoyens qui a pouvoir d’enquêter – mettant au jour des abus sexuels perpétrés sur plus de 1000 enfants par 301 «prêtres prédateurs», couverts par l’Eglise catholique. Pendant deux ans, 23 jurés populaires ont travaillé sur des archives conservées par...