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Le soutien mesuré de Paris aux Kurdes

La France ne prévoit pas de nouvelle opération militaire dans le nord en dehors de la coalition anti-Etat islamique. Analyse.

31 mars 2018, 00:01
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Il s’agit en fait d’un faux revirement. Un revirement dont les Kurdes ont tellement rêvé qu’ils en ont sans doute fait leur réalité après avoir rencontré, jeudi, Emmanuel Macron. En recevant sous les dorures du palais de l’Elysée des responsables militaires kurdes et des personnalités des Forces démocratiques syriennes (FDS), au moment où leurs positions sont menacées par l’offensive militaire turque qui veut les déloger du nord de la Syrie, le président français a adressé à ces alliés de la coalition internationale un message politique fort.

Les Occidentaux, qui se sont appuyés sur les FDS et, notamment, sur leur avant-garde kurde YPG (Unités de protection du peuple) pour lutter contre l’Etat islamique, sont accusés d’avoir abandonné leurs précieux alliés locaux. Ils ont été le fer de lance de la communauté internationale contre l’EI, notamment à Raqqa, où ils ont largement contribué à la défaite des djihadistes. Mais depuis plus...

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