Bibi or not Bibi? Les électeurs israéliens étaient confrontés, hier, pour la deuxième fois en cinq mois, au choix de renouveler leur confiance à Benyamin Netanyahou ou de mettre un terme à sa carrière politique. Des options compliquées par le jeu des alliances à la Knesset, le Parlement, qui ouvre un éventail de possibilités mais peut aussi conduire à une impasse sans vainqueur ni vaincu, comme au lendemain des législatives d’avril. Le Likoud, le parti de droite du premier ministre, qui est aux affaires depuis dix ans, et la formation centriste Kahol Lavan, Bleu et blanc, de l’ex-chef d’état-major Benny Gantz, avaient à l’époque chacun obtenu 35 sièges sur les 120.
Le président israélien Reuven Rivlin avait mandaté Benyamin Netanyahou pour former une coalition, car il pouvait, sur le papier du moins, en s’alliant aux sionistes religieux, aux ultraorthodoxes et aux nationalistes d’Avigdor Lieberman, avoir une majorité. Benny Gantz...