Fils d’un ancien parlementaire de l’Union pour la démocratie française (UDF), lui-même ex-président du Mouvement Démocrate (MoDem) de Haute-Garonne, écrivain, fondateur d’un site prônant l’école à domicile, figure du mouvement complotiste en France et maintenant soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia. Telle est l’étonnante trajectoire de Rémy Daillet-Wiedemann qui, depuis le début de la semaine, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Bien que vivant en Malaisie, ce quinquagénaire prolixe en vidéos conspirationnistes, est soupçonné d’avoir participé à distance au rapt de la fillette de 8 ans, le 13 avril dernier.
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Avec ce rebondissement, le mouvement survivaliste est plus que jamais au cœur de l’affaire. Le nom de Rémy Daillet-Wiedemann a été livré aux enquêteurs par certains des gardés à vue, eux-mêmes adeptes de cette mouvance antisystème, tout comme Lola Montemaggi, la mère...