Le groupe euro veut faire croire qu'il pourra enrayer la crise de la dette souveraine. Si les décisions prises jeudi par les dix-sept pays membres sont une étape importante dans le sauvetage de la Grèce, le risque de contagion n'est pas écarté. Le deuxième plan d'aide salué un peu partout, notamment par les marchés repartis à la hausse, risque d'être un peu court. Surtout pour Athènes.
Il est trop tôt pour crier victoire, à entendre Charles Wyplosz, professeur d'économie à l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève: "Après l'euphorie, les marchés vont refaire pression et il y aura d'autres sommets, d'autres plans. C'est une bouffée d'oxygène, un petit pas dans la bonne direction, mais pas la fin des problèmes."
On avance à reculons
Le club euro avance donc, mais à reculons. Le paquet que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Fonds monétaire international (FMI)...