L’accord avec les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) avait été salué comme historique. Il avait valu au président Juan Manuel Santos le prix Nobel de la paix. Si le monde entier se réjouissait, la Colombie, elle, doutait et rejetait la première version du texte lors d’un référendum. L’opposition, menée par l’ancien président Alvaro Uribe, n’avait cessé d’en critiquer certains chapitres. Une seconde version avait été adoptée quelque temps plus tard par le Parlement.
Le poulain d’Alvaro Uribe, Ivan Duque, élu, dimanche, président de la Colombie, a immédiatement annoncé qu’il entendait apporter des «corrections» à l’accord entré en vigueur il y a un an et demi. Dans la ligne de son mentor. Malgré l’incertitude qu’apporte cette déclaration, le principe de la paix n’est, a priori, pas remis en cause, le président assurant qu’il ne «déchirerait pas l’accord».
«La réparation, non la répétition»
Ivan Duque n’a pas été précis sur...