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Le meilleur resto de la planète, Fortnite, une drogue dure ou Chapatte viré du NY Times…l’actu suisse vue du reste du monde

Les médias étrangers se sont intéressés à notre pays cette semaine. Au menu du jour, on apprend notamment que L’Hôtel de Ville de Crissier a été classé meilleur restaurant du monde, qu’une étude suisse montre que le jeu vidéo Fortnite peut être aussi dangereux que l’héroïne ou que la fin du dessin de presse et de Chappatte au New York Times choque bien au-delà de nos frontières.

12 juin 2019, 13:00
La petite Suisse fait souvent la Une de la presse étrangère. Petit florilège.

Comme chaque semaine, on fait un petit tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l’actualité de notre pays.

Le meilleur restaurant du monde est romand

 

Le magazine de luxe «Elite Traveler» a établi son traditionnel classement des 100 meilleurs restaurants du monde. Et c’est un Suisse qui se hisse sur la première marche de l’édition 2019. Un Romand, même: Franck Giovannini, le chef du Restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier. Le successeur de la lignée Girardet, Rochat, Violier devance le grand dominateur de ces dernières années, l’Alinea de Chicago, tenu par Grant Achatz. Un autre Suisse complète le podium: Daniel Humm, à la baguette de l’Eleven Madison Park de New York. «S’inspirant de la nature, des saisons et de l’expérience culinaire glanée au fil des ans, le chef Giovannini créé des plats fins comme le foie gras servi avec une sauce à l’Ermitage et un chutney de citron.

 

Le coup de gueule de Chappatte

 

Le New York Times a annoncé en début de semaine qu’il renonçait à publier à l’avenir des dessins de presse. Une décision prise suite au scandale provoqué par l’œuvre de l’un de ses contributeurs qui avait caricaturé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en chien, tenu en laisse par un Donal Trump affublé d’une kippa. Le Genevois Patrick Chappatte était l’un des dessinateurs attitrés du Times. Il a d’ailleurs reçu plusieurs prix prestigieux pour ses œuvres. Lundi, en apprenant la nouvelle, il s’est fendu d’un long plaidoyer pour défendre le dessin de presse et au-delà, la liberté d’expression en général. 

Un coup de gueule qui a eu un important retentissement dans la presse francophone, comme dans le Courrier International, sur le Huffington Post, France Inter, dans Le Monde. Le mouvement s’est étendu au reste de l’Europe, avec le Tagesspiegel en Allemagne, le Het Laaste Nieuws en Belgique ou El Pais, en Espagne.

 

Fortnite aussi dangereux que l’héroïne?

 

Si vous avez un(e) ado à la maison, vous connaissez inévitablement le jeu vidéo Fortnite. Plus de 200 millions de joueurs s’y entre-tuent quotidiennement et beaucoup ont développé une forme d’addiction.

Le magazine allemand Bild s’est penché sur une étude menée par le psychologue zurichois Franz Eidenbenz, de l’institut zurichois de recherche sur la dépendance au jeu Radix. Il n’hésite pas à comparer Fortnite à de l’héroïne. L’OMS a d’ailleurs classé la dépendance aux jeux vidéo sur sa liste des maladies officielles. Mais pas question pour ce psychologue d’interdire Fornite ou les autres jeux à risque. «99% des joueurs ne vont pas développer de pathologie.» L’Université d’Ulm, en Allemagne, s’attaque, elle aussi, à ce phénomène de société. Elle met à disposition des gamers un test en ligne qui permet de déterminer son taux de dépendance. 

 

Pourquoi les enfants arrêtent de bouger?

Jusqu’à 12 ans, les enfants sont pour la plupart de véritables piles. Ils sautent, ils courent, ils tapent dans un ballon…leur activité physique est débordante. Et puis, ils perdent assez rapidement cette énergie. Des chercheurs de l’Université de Genève ont voulu savoir quand ce changement assez fondamental se passait et surtout pourquoi. Une étude qui a été reprise par Le Monde

Les scientifiques se sont concentrés sur le sport à l’école. Ils ont suivi 1200 enfants de 8 à 12 ans pendant 2 ans. Ils leur ont demandé d’expliquer ce qui pouvait les motiver à faire du sport. Conclusion: plus on grandit, moins nos motivations sont «bonnes» ou sincères. Dès 9 ans, on se dépense déjà pour avoir une bonne note ou pour avoir une bonne image auprès des autres. Alors qu’avant, les petits ont tendance à le faire d’abord parce que ça leur fait plaisir ou parce que c’est bon pour leur santé. 

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