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Le mal des sommets

Les émissions de CO2 atteignent des records. Les conférences sur le climat sont-elles à bout de souffle?

02 déc. 2019, 00:01
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L’important, c’est de participer. L’esprit olympique règne parmi les 184 parties (183 pays et l’UE) engagées dans la course à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Trop peu d’efforts sont consentis pour sortir vainqueur de l’urgence climatique. Quatre ans après l’Accord de Paris, la concentration des émissions mondiales de CO2 a encore battu un record, en 2018, à 407,8 parties par million (ppm), a annoncé l’ONU cette semaine.

Avec les ambitions affichées à ce jour par les Etats, c’est une hausse de température à la surface de la planète garantie de 3,2°C d’ici 2100. Bien au-delà de la limite de 1,5°C gravée dans l’Accord de Paris. Une trajectoire périlleuse, dessinée par le manque de volonté politique des 197 parties (196 pays et l’UE) qui se réunissent aujourd’hui, et jusqu’au 13 décembre, à Madrid (COP25). Une énième Conférence sur le climat, soupirent ceux qui désespèrent...

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