Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le crédit, ce maillon faible

Les bourses s’alarment d’une crise de la dette privée, malgré l’intervention des banques centrales.

17 mars 2020, 00:01
FILE - In this Friday, March 13, 2020, file photo, a trader walks on the floor of the New York Stock Exchange during President Donald Trump's televised speech from the White House, in New York. Stock markets are set for another week of turbulent trading as U.S. index futures fell sharply after the Federal Reserve slashed interest rates and more companies and governments took action over the weekend to shut down European and American society. (AP Photo/Mark Lennihan, File) Financial Markets Wall Street

Cela pourrait passer pour de l’humour involontaire si la situation n’était pas si grave. Pour le troisième lundi de suite, les marchés financiers se sont effondrés, affichant des baisses de cours de 8 à 10% en moyenne. Et pourtant, les principales banques centrales mondiales, dont la BNS, avaient, la nuit précédente, sorti le grand jeu pour tenter de calmer les esprits. La Fed américaine a abaissé dimanche soir son taux de référence à zéro et a réactivé avec cinq autres banques centrales, dont la BNS et la BCE, les circuits permettant d’alimenter les circuits financiers en dollars, monnaie de loin la plus utilisée dans les échanges commerciaux et financiers internationaux.

Malheureusement, «cela ne suffit pas», regrette Yves Bonzon, directeur des investissements à la banque Julius Bär à Zurich. «Nous sommes confrontés à un désastre naturel auquel les responsables politiques doivent répondre de façon claire et résolue. Or, ils n’en...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias