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Le chaos politique menace Colombo

La Cour suprême annule la dissolution du Parlement. Un vote de confiance pourrait avoir lieu aujourd’hui.

14 nov. 2018, 00:01
epa07128842 Former Sri Lankan President Mahinda Rajapaksa takes part in religious observances prior to assuming duties as the new Prime Minister at the Prime Minister’s office in Colombo, Sri Lanka 29 October 2018. Sri Lankan President Maithripala Sirisena appointed Mahinda Rajapaksa as the new Prime Minister after removing Ranil Wickremesinghe from the post on Friday night. Even as the newly appointed former President and incumbent Kurunegala District Member of Parliament officially assumed duties, the former Premier Ranil Wickremesinghe still claims that he is legally the Prime Minister and refuses to leave the official Prime Ministerial residence ‘Temple Trees’.  EPA/M.A.PUSHPA KUMARA SRI LANKA POLITICS

Depuis deux semaines et demie, le Sri Lanka s’enfonce dans une crise majeure. Après avoir subitement limogé son premier ministre, Ranil Wickremesinghe, pour le remplacer par l’ancien chef d’Etat Mahinda Rajapakse, le président Maithripala Sirisena a dissous le Parlement le week-end dernier.

Le chef de l’Etat avait motivé cette dissolution par la crainte de heurts au sein du Parlement, lequel aurait dû voter, aujourd’hui, en faveur de l’un ou l’autre premier ministre. Trois partis représentant plus de la moitié des élus avaient donc déposé, lundi, devant la Cour suprême, un recours demandant d’invalider la décision de Maithripala Sirisena. De quoi rajouter de la confusion au chaos ambiant, souligne Olivier Guillard, chercheur à l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques, Paris) et spécialiste du Sri Lanka.

Cette crise prend en défaut la communauté internationale: a-t-on cru trop vite le Sri Lanka définitivement «normalisé»?

Effectivement, personne n’avait vu venir cette crise....

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