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France: les concerts des Eagles of Death Metal déprogrammés après un dérapage raciste du chanteur

Après avoir survécu à la tuerie du Bataclan, le groupe américain Eagles of Death Metal est devenu un symbole des attentats du 13 novembre. Invités à se produire sur plusieurs scènes françaises, deux festivals ont annoncé vendredi l'annulation de leurs concerts. En cause, des propos complotistes et racistes du chanteur.

20 mai 2016, 15:04
Le chanteur du groupe a dérapé à de nombreuses reprises.

Dans un communiqué, les festivals Rock en Seine et Cabaret Vert ont annoncé la déprogrammation de deux concerts du groupe de rock américain Eagles of Death Metal prévus cet été. 

«En désaccord total avec les récents propos tenus par Jesse Hugues, chanteur de Eagles of Death Metal, à un média américain, les festivals Cabaret Vert et Rock en Seine ont décidé ce jour d'annuler les concerts du groupe», peut-on lire. Il s'agissait des deux seuls concerts du groupe cet été en France.

 

 

 

 

Le chanteur dérape sur les attaques du 13 novembre

Dans un entretien accordé à un journal conservateur américain, le Taki's Magazine, le chanteur avait multiplié les propos complotistes et racistes, relaie le Figaro. Après avoir réaffirmé des propos déjà tenus en mars dernier dans Fox Business dans lesquels il accusait le personnel du Bataclan de complicité avec les terroristes, l'Américain s'en est violemment pris aux musulmans.

«J'ai eu énormément de problèmes pour avoir dit que la sécurité du Bataclan était de mèche avec les terroristes.» Et pourtant, aujourd'hui encore, il l'affirme avec véhémence: «Je suis certain qu'ils étaient là plus tôt dans la journée. Je me souviens d'eux fixant l'un de mes potes. Je l'ai juste pris pour de la jalousie arabe.»

Jesse Hughes ne s'arrête pas à ces seules insinuations douteuses. Poussé par les questions très orientées du journaliste, le chanteur a dénoncé la responsabilité totale de la communauté musulmane. «J'ai vu de mes propres yeux des musulmans célébrer dans la rue les attaques terroristes, et ce, en temps réel!», a-t-il raconté. Avant de finalement reprocher aux Français de se laisser marcher dessus: «Je me suis rendu à Paris après les attentats, et j'ai été désagréablement surpris par le manque de colère. Personne ne blâmait l'islam.»

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