La Grèce a toujours mal à la dette. Sous perfusion financière depuis sept ans, le pays ne parvient pas à trouver le remède à ses éternels problèmes budgétaires. Après trois plans de sauvetage d’un total de 333 milliards d’euros, le gouvernement a les poches trop vides pour assurer une échéance cruciale en juillet: un remboursement de quelque six milliards d’euros.
Les créanciers espèrent trouver un accord avec le gouvernement Tispras avant le 20 février, date de la réunion de l’Eurogroupe, celle des grands argentiers des vingt-huit pays de l’UE. Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, s’est rendu hier à Athènes pour rencontrer le premier ministre grec Alexis Tsipras afin de débloquer la situation. Un énième épisode d’un feuilleton à rebondissements? Pas seulement, car le scénario est plus tordu cette fois-ci, sur fond d’échéances électorales en Europe.
La Grèce a cinq mois pour rembourser les six milliards d’euros. Pourquoi...