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Le Brexit en mode réel

Sorti de l’Union européenne, le Royaume-Uni doit choisir ses partenaires. Une liberté qui sera très difficile à assumer. Les défis commencent dans quelques heures.

31 janv. 2020, 00:01
The Union flag is reflected in a puddle during an event called "Brussels calling" to celebrate the friendship between Belgium and Britain at the Grand Place in Brussels, Thursday, Jan. 30, 2020. The European Union grudgingly let go of the United Kingdom with a final vote Wednesday at the EU's parliament that ended the Brexit divorce battle and set the scene for tough trade negotiations in the year ahead. (AP Photo/Francisco Seco) Belgium Britain Brexit

Aminuit exactement, la nuit prochaine, le Royaume-Uni quittera formellement l’Union européenne. Les carillons britanniques ne sonneront pourtant que onze coups, étant donné le décalage de soixante minutes entre les rives de la Tamise et l’heure de l’Europe centrale. Mais cette sonnerie, qui sera comprise par les partisans du Brexit comme le retour de leur pays à la liberté, les confrontera à un choix urgent: avec qui vont-ils nouer les premiers liens privilégiés?

En plus de la question migratoire, le Brexit s’est focalisé sur l’économie. Les partisans du retrait (les «leavers») ont constamment vanté la transformation de leur pays comme une plate-forme économique globale, imagée en «Singapour-sur-Tamise». C’est donc sur les questions commerciales que le gouvernement de Boris Johnson est attendu en premier, d’autant que le temps presse: le traité de sortie de l’UE ne donne que onze mois au Royaume-Uni pour régler ses rapports futurs avec ses anciens partenaires...

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