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Le bio européen va mieux

Le label écologique de l’Union européenne sera plus strict à l’avenir. Mais il n’égalisera pas le Bourgeon helvétique.

19 avr. 2018, 00:01
ARCHIVE - Frisches Gemuese, Fenchel, Zwiebeln, Krautsteile und Karotten von M-Bio, liegen am 20. Januar 2005 auf einer Auslage im Migros Limmatplatz in Das Regenwetter treibt die Gemuesepreise in die Hoehe. Um den einheimischen Bedarf zu decken, sind die Grossverteiler Migros und Coop zudem auf Importe aus dem nahen Ausland angewiesen. Nicht alle Gemuesesorten koennen importiert werden, schreiben die beiden Grossverteiler heute Donnerstag, 5. Juli 2007, in einer Mitteilung. (KEYSTONE/Martin Ruetschi)   SCHWEIZ BAUERN WETTERPECH GROSSVERTEILER PREISE

Les produits sans traitement chimique ont la cote. La vente de denrées biologiques a atteint un nouveau record l’année passée (à 2,7 milliards de francs), selon Bio Suisse. Mais tous ces aliments ne se déclinent pas avec une étiquette locale sur nos étalages. Les consommateurs sont souvent confrontés à un dilemme: préfèrent-ils acheter un brocoli italien bio, plutôt qu’un brocoli suisse sans label? Outre la question du transport, les clients s’interrogent sur la qualité des normes européennes. Jusqu’ici, le label bio de l’Union européenne ne valait pas celui du Bourgeon helvétique, comme le rappelle la Fédération romande des consommateurs.

Mais les choses sont en train de changer. Le Parlement européen s’apprête à adopter, aujourd’hui même, un nouveau règlement pour relever le niveau du bio européen et «maintenir la confiance des consommateurs». Même le groupe des Verts à Bruxelles se dit satisfait du texte, selon sa porte-parole Guendalina de Sario....

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