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LafargeHolcim dans la tourmente syrienne

L’entreprise de matériaux de construction est accusée d’avoir financé le groupe djihadiste Etat islamique à l’époque où il était actif en Syrie. Trois ex-salariés ont été mis en examen.

04 déc. 2017, 21:48
/ Màj. le 05 déc. 2017 à 00:01
A site of cement maker Lafarge is pictured in Paris, Tuesday, Nov. 14, 2017. French investigators are searching the French offices of LafargeHolcim, the world's largest cement maker, as part of an investigation into the group's deals with armed groups in Syria. (AP Photo/Christophe Ena) France Lafarge Syria

Les deux directeurs successifs de l’usine syrienne de Lafarge, de 2008 à l’été 2014, mis en examen, vendredi, pour financement d’entreprise terroriste, mise en danger de la vie d’autrui et violation de l’embargo européen sur le pétrole syrien. Le directeur de la sûreté du groupe inculpé de deux premiers chefs. L’ex-PDG du cimentier français, Bruno Lafont, est, lui, convoqué par la justice demain, comme son ancien bras droit Christian Herrault. Eric Olsen, directeur des ressources humaines de Lafarge jusqu’en septembre 2013, est de son côté convoqué en fin de semaine.

Le scandale qui frappe ce groupe industriel, accusé d’avoir financé indirectement le groupe djihadiste Etat islamique pour continuer à exploiter une cimenterie en Syrie en pleine guerre civile (entre 2012 et 2014), s’avère être une bombe à fragmentation.

Depuis que cette affaire a été révélée, mi-2016, LafargeHolcim, né de la fusion entre le Français Lafarge et le Suisse Holcim,...

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