Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La violence politique ressurgit en Colombie

L’explosion d’une voiture piégée dans une école de police de Bogota a fait, jeudi, 21 morts et 68 blessés.

19 janv. 2019, 00:01
epa07294062 Members of the Colombian Technical Investigation Team (CTI) work at the place where a bomb car caused an explosion at the Escuela General Santander de la Policia (Santander General Police School) in Bogota, Colombia, 17 January 2019. At least eight people were killed by the detonation of a car bomb in a parking lot of the Santander General School, in the south of the Colombian capital.  EPA/MAURICIO DUENAS CASTANEDA COLOMBIA BOGOTA TERROR ATTACK

Une voiture remplie de 80 kg de pentolite a explosé, jeudi, dans une cour de l’école de police Général Santander, à Bogota. Le bilan provisoire est de 21 morts et 68 blessés. Un 4×4 s’est présenté devant l’école vers 9h30. Quand un chien a détecté l’explosif, le chauffeur du véhicule a démarré, écrasant un policier, pour se fracasser contre le mur du dortoir des filles et d’exploser. L’explosif est un mélange de pentrite et de TNT, utilisé par les militaires comme par les fabricants de mines artisanales.

C’est le premier attentat kamikaze que connaît la Colombie, pourtant habituée à la violence politique. La dernière attaque meurtrière qui avait touché la capitale colombienne était celle du Nogal, en 2003: une voiture chargée de 200 kg d’explosif avait explosé au deuxième étage du parking de ce club huppé de la bourgeoisie bogotanaise, faisant 36 morts. L’attentat avait été attribué aux Farc...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias