Les Equatoriens ont confirmé aux commandes Rafael Correa, président de gauche très populaire désormais doté de pouvoirs amplifiés, une victoire aisée selon ses dires.
Depuis son arrivée à la tête du très instable Equateur il y a deux ans, le jeune économiste de 46 ans a multiplié les mesures sociales (triplement des dépenses en matière d'éducation et de santé, doublement des allocations pour les mères-célibataires, aides aux petits paysans...) et protectionnistes.
«Enterrons la partitocratie», lançait-il jeudi soir, sûr de sa victoire, devant la foule de ses partisans en chemise verte lors de son meeting de fin de campagne, à Palestina, au nord du port de Guayaquil. Avant de faire claquer une nouvelle fois ce ceinturon («correa» en espagnol), sa marque de fabrique, avec lequel il appelle à frapper ses ennemis...
«Il est sincère, il a fait ce que d'autres n'avaient pas fait: il a baissé le prix de l'électricité, nous...