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La Turquie et l’UE tentent de recoller les morceaux

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réclamé hier un soutien accru à ses alliés de l’Otan et de l’Union européenne, malgré les critiques qu’il a suscitées en déclenchant une nouvelle crise des migrants.

10 mars 2020, 00:01
epa08281713 EU Council President Charles Michel (C) and European Commission President Ursula von der Leyen (R) welcome Turkish President Recep Tayyip Erdogan (L) before their meeting at the EU headquarters in Brussels, Belgium, 09 March 2020.  EPA/JOHN THYS / POOL BELGIUM EU TURKEY MEETING

L’heure de la détente a-t-elle sonné, entre la Turquie et l’Union européenne? Alors que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a été reçu hier soir par les dirigeants du Conseil européen et de la Commission européenne, Charles Michel et Ursula von der Leyen, cinq Etats membres du club communautaire – l’Allemagne, la France, le Portugal, la Finlande et le Luxembourg – se sont dit prêts à prendre en charge quelque 1500 jeunes migrants qui végètent sur les îles grecques.

La réunion d’hier soir ne devait marquer «que le début» d’un processus visant à «relancer le dialogue» entre la Turquie et les Européens, a souligné Ursula von der Leyen, dans la journée. Il est au point mort depuis que la Turquie, qui abrite plus de 3,7 millions de réfugiés, a décidé de rouvrir en partie les vannes de l’immigration vers l’Union, le 29 février. Des dizaines de milliers de migrants...

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