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La Tunisie s’interroge après le coup de force

Tous les regards se tournent vers le président Kaïs Saïed, qui doit désormais préciser les contours de son projet politique.

30 juil. 2021, 00:01
/ Màj. le 30 juil. 2021 à 08:27
epa09367178 Protesters gesture as Tunisian military forces guard the area around the parliament building in the capital Tunis, Tunisia, 26 July 2021. Protests followed in reaction to a move by the Tunisian President Saied to suspend the country's parliament and dismiss the Prime Minister, Hichem Mechichi late 25 July. EPA/Khaled Nasraoui

Le 25 juillet restera gravé dans la mémoire de la jeune démocratie tunisienne. Le président Kaïs Saïed n’a pas choisi cette date au hasard – l’anniversaire de la République – pour limoger son chef de gouvernement, Hichem Mechichi, qu’il a lui-même nommé il y a un an jour pour jour. Saïed, qui n’a jamais été aussi isolé sur la scène politique depuis son arrivée au pouvoir, en octobre 2019, a décidé de s’ériger en chef de l’exécutif, de suspendre le travail de l’Assemblée pour trente jours et de lever l’immunité parlementaire de tous les députés pour la «paix sociale».

L’»exception tunisienne»

La célèbre «exception tunisienne» prend une nouvelle dimension. Les principales forces politiques ont dénoncé un «coup d’Etat constitutionnel», à l’exception du Mouvement du peuple, proche du président; du Parti destourien libre, farouchement anti-islamiste; du parti libéral Afek Tounes et du Parti unifié des patriotes démocrates, fondé par le...

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