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La société irlandaise à l’aube d’un séisme

Trois ans après avoir fait de leur pays le premier au monde à légaliser le mariage gay, les Irlandais se prononcent par référendum, aujourd’hui, sur la libéralisation de l’interruption de grossesse.

25 mai 2018, 00:01
In this photo taken on May 17, 2018,  a woman pushing a pram walks by an anti-abortion poster hung on a lamppost, in Dublin, Ireland. In homes and pubs, on leaflets and lampposts, debate rages in Ireland over whether to lift the country's decades-old ban on abortion. Pro-repeal banners declare: "Her choice: vote yes." Anti-abortion placards warn against a "license to kill." Online, the argument is just as charged _ and more shadowy _ as unregulated ads of uncertain origin battle to sway voters ahead of Friday's referendum, which could give Irish women the right to end their pregnancies for the first time.  (AP Photo/Peter Morrison) Ireland Abortion

Pas un lampadaire, pas un poteau ou une palissade n’a échappé au tourbillon des affiches de campagne qui ont envahi Dublin: ici «Mon corps, mon choix», là «Des bébés vont être tués», ou encore «Oui aux vies des femmes», «Non, la vraie compassion ne tue pas», «Tá» (oui) ou «Níl» (non) en gaélique, avec des contenus très visuels, parfois dérangeants.

Mais au milieu de cette guerre de slogans et de l’image, un visage souriant hante et obnubile: celui de Savita Halappanavar, une disparue omniprésente dans la campagne sur l’abrogation du huitième amendement de la Constitution. Près de 3,1 millions d’Irlandais sont appelés, aujourd’hui, à se prononcer sur cette question lors d’un référendum historique qui pourrait libéraliser le droit à l’avortement.

Seul Malte est plus strict

Pour les partisans du yes (oui à l’abrogation), le cas de Savita reste emblématique, six ans après sa mort: enceinte de 17 semaines, cette...

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