Les réactions pleuvent à la suite du décret anti-immigration signé vendredi par le président américain Donald Trump. Entre ce week-end et hier, ce sont cette fois les fleurons de l’économie américaine, en particulier de la Silicon Valley, qui ont dénoncé ce décret qui va empêcher durant trois mois l’entrée sur le sol des Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans (Syrie, Libye, Soudan, Irak, Iran, Somalie et Yémen) ainsi que les réfugiés du monde entier.
Apple, Facebook ou encore Google ont décrié cette politique qui va mettre à mal leur réservoir d’employés qualifiés. Dans un Tweet, le patron de Netflix, Reed Hastings, s’est emporté: «Les mesures de Trump affectent les employés de Netflix à travers le monde.» La chaîne Starbucks a annoncé, en réaction, vouloir embaucher 10 000 réfugiés dans les cinq prochaines années. Son patron Howard Schultz – qui enfonce le clou en affirmant qu’il continuera à investir au...