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La ruée sur le test en kit

Les labos privés viennent à la rescousse pour dépister le coronavirus. Si la capacité à tester est insuffisante aux Etats-Unis, mais la Suisse a encore de la marge. A lire également en pages suivantes.

16 mars 2020, 00:01
A nurse demonstrates taking a sample for a coronavirus test at the infection station of the university hospital in Essen, Germany, Thursday, March 12, 2020. The vast majority of people recover from the new coronavirus. According to the World Health Organization, most people recover in about two to six weeks, depending on the severity of the illness. (AP Photo/Martin Meissner) Germany Virus Outbreak

Près de 250 analyses par jour. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19 devenue pandémie, le centre de virologie des Hôpitaux universitaires de Genève tourne à plein régime. Il a été le premier à valider et mettre en œuvre une procédure de détection fiable. Le nouveau coronavirus met la capacité à tester des services sanitaires publics à rude épreuve. A Bâle-Campagne, l’unité mobile de dépistage du coronavirus a recours aux services de son hôpital cantonal, mais aussi des laboratoires ultramodernes de Viollier à Allschwil (BL). «Nous envoyons une partie de nos frottis à ce labo privé», confirme Rolf Wirz, responsable de l’état-major de crise de Bâle-Campagne. «Nous avons à peu près une vingtaine de prélèvements par jour à faire analyser.»

Le rythme n’est pas près de se calmer. Le coronavirus fait non seulement exploser la demande en équipements de protection, mais aussi en kits de test de détection. La...

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