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La rude tâche des opposants turcs

Turquie A l’approche d’un référendum portant sur une réforme du régime présidentiel, le camp du non, diabolisé et dispersé, peine à se faire entendre.

27 févr. 2017, 23:26
/ Màj. le 28 févr. 2017 à 00:01
epa05814127 Protesters shout slogans as they hold banners reading 'no' during the 'no vote' demonstration in Istanbul, Turkey, 25 February 2017. Turkish parliament on 21 January approved a reform of the constitution to change the country's parliamentarian system of governance into a presidential one, which the opposition denounced as giving more power to Turkish president Recep Tayyip Erdogan. A referendum on the amendments is expected to be held in April.  EPA/SEDAT SUNA TURKEY PROTEST PRESIDENCY

Sous une marée de drapeaux turcs et de portraits du président Recep Tayyip Erdogan, le Parti de la justice et du développement (AKP) a lancé, ce week-end, sa campagne en faveur du régime présidentiel. La révision constitutionnelle, taillée sur mesure pour le chef de l’Etat, sera soumise à référendum le 16 avril. «C’est une opportunité historique. Grâce à un pouvoir fort, notre pays sera débarrassé des tutelles, des groupes de pression et des coups d’Etat», a clamé le premier ministre, Binali Yildirim, devant quelques dizaines de milliers de partisans, samedi, à Ankara.

Promettant «une stabilité durable» en cas de victoire, le chef du gouvernement a accusé le groupe Etat islamique, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l’imam Fethullah Gülen, cerveau désigné du putsch manqué de l’été 2016, de «faire campagne pour le non».

Le ton est donné. Depuis plusieurs semaines, le pouvoir présente ce scrutin comme une lutte...

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