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La pression monte à Caracas

Alors que des heurts ont éclaté, samedi, autour de la tentative de l’opposition de faire livrer de l’aide humanitaire, les Etats-Unis ont durci le ton avec Nicolas Maduro.

25 févr. 2019, 00:01
epa07391449 People try to take part of the humanitarian aid from a truck that was set on fire in Ureña, Venezuela, on 23 February 2019. Two trucks with humanitarian aid requested by the opposition were burned by the Bolivarian National Police on the Venezuelan side of the Francisco de Paula Santander bridge, which connects the country with Colombia, deputy Gaby Arellano denounced.  EPA/DEIBISON TORRADO VENEZUELA CRISIS

Après la journée de violence de samedi, marquée par une première tentative de livraison de l’aide humanitaire américaine au Venezuela depuis la Colombie et le Brésil, une réunion des représentants du groupe de Lima* doit se tenir, aujourd’hui, à Bogota. Le chef de l’opposition à Nicolas Maduro, Juan Guaido, doit s’y entretenir avec le vice-président américain, Mike Pence. Les principaux voisins du Venezuela, redoutant que les désordres économiques et sociaux subis par ce pays n’entraînent des répercussions sur leur propre territoire, participeront à ce sommet.

Samedi, le président Nicolas Maduro a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec son voisin colombien lors d’un meeting à Caracas: «Ma patience est épuisée, je ne peux plus le cacher, nous ne pouvons plus supporter que le territoire colombien soit utilisé pour des attaques contre le Venezuela. C’est pour cette raison que j’ai décidé de rompre toutes les relations politiques et diplomatiques avec...

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