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La polémique du crucifix fait rage

La croix fait son retour dans les administrations bavaroises. Symbole identitaire ou électoralisme?

01 mai 2018, 00:01
epa00706030 A woman eyes the oldest livesize crucifix, in Enghausen, Germany, Friday, 05 May 2006. During restauration works art historians made a sensational discovery. The crucifix made between 890 and 900 is the oldest monumental displaying of Christ at all, states Norbert Jocher, art officer of archbishopric Munich and Freising.  EPA/ARMIN WEIGEL GERMANY CRUCIFIX

L’ objet du «délit», une croix chrétienne en bronze, se trouve dans le grand hall d’entrée de la Chancellerie bavaroise à Munich, siège du gouvernement de ce Land a majorité catholique. Cette dernière a été accrochée, mardi dernier, par le ministre-président conservateur Markus Söder (CSU), après que son cabinet a décidé de rendre obligatoire ce symbole dans les administrations régionales.

Pour ce faire, Söder n’a pas hésité à mobiliser les médias. Installer des crucifix, ce n’est pas promouvoir «un signe religieux», c’est «reconnaître une identité» et «l’expression d’une empreinte historique et culturelle», a-t-il justifié, alors qu’ils trônent déjà dans les salles de classe et les tribunaux bavarois.

Des élections en vue…

Pourquoi cette décision n’a pas été prise après concertation? Il se trouve que le ministre-président doit faire face à des élections législatives régionales le 14 octobre. Söder accumule donc annonces et coups médiatiques. Pourtant, au vu des critiques...

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