Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La perpétuité pour la néonazie

Membre du groupuscule allemand NSU, Beate Zschäpe a été condamnée pour son rôle dans dix meurtres racistes commis de 2000 à 2007. Mais de nombreuses zones d’ombre subsistent.

12 juil. 2018, 00:01
epa06879717 Defendant Beate Zschaepe (L) arrives to the NSU trial at the higher regional court (Oberlandesgericht, OLG) in Munich,  Germany, 11 July 2018.  The court found Zschaepe guilty on ten counts of murder on 11 July 2018, some five years after the trial started. The court sentenced her to life imprisonment and established the particular severity of guilt. Zschaepe was accused of being a founding member of the extreme right-wing National Socialist Underground (NSU) terror cell and faced charges of complicity in the murder of nine Turkish and Greek immigrants and a policewoman between 2000 and 2007, as well as two bombings in immigrant areas of Cologne, and 15 bank robberies.  EPA/MARC MUELLER GERMANY TRIALS NSU

s’il procure un peu de soulagement aux victimes, le jugement apporte aussi peu de réponses. Historique et traumatisant, le procès du groupuscule d’extrême droite NSU s’est achevé, hier, en laissant un goût amer. Seule survivante du trio – ses deux compagnons Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt se sont suicidés, en 2011, avant d’être arrêtés - – Beate Zschäpe a été condamnée à la réclusion à perpétuité à Munich pour «assassinat» et «participation à une organisation terroriste». A l’énoncé du jugement, la femme de 43 ans est restée impassible, froide et indéchiffrable, comme toujours. Elle n’aura jamais apporté les réponses espérées.

«Un premier pas important a été fait», s’est félicité Gamze Kubasik, la fille de l’une des victimes, en commentant le jugement. «Mais il reste des lacunes, et tant qu’elles seront là, nous ne pourrons pas en finir.» Comme les autres familles de victimes, elle ignore toujours pourquoi et comment...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias