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La mobilisation change d’échelle

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé, hier, à Minsk, pour réclamer un nouveau scrutin. Loukachenko reste inflexible.

17 août 2020, 00:01
epaselect epa08607044 Thousands of people attend a rally in support of the Belarusian Opposition to demonstrate against police brutality and the presidential election results, in Minsk, Belarus, 16 August 2020. Long-time President Lukashenko is under mounting pressure after unrest erupted in Belarus over alleged poll-rigging and police violence at protests following election results claiming that he had won a landslide victory in the 09 August elections. As unrest continued in the country as of 15 August, Lukashenko sought the help of Russian President Vladimir Putin asking assistance in the event of external military threats to Belarus, media reported. Opposition leader Tikhanovskaya fled to Lithuania after rejecting the election results she claimed was rigged. Following the deathly crackdown on protesters, EU foreign ministers, during a video conference in Brussels on 14 August, approved sanctions against responsible officials in Belarus.  EPA/YAUHEN YERCHAK ArcInfo

Dans la rue, les chiffres ne sont pas en faveur du président biélorusse Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans. Selon tut.by, le principal portail d’information du pays, au moins 200 000 personnes (plutôt 100 000, selon l’AFP) ont défilé, hier, à Minsk, contre la falsification des résultats du scrutin présidentiel organisé le 9 août.

Alexandre Loukachenko, qui revendique 80% des voix contre 10% pour la candidate de l’opposition unifiée Svetlana Tikhanovskaïa, n’a lui trouvé qu’environ 10 000 personnes, selon l’AFP pour le soutenir dans son premier meeting depuis le scrutin. Dans toutes les grandes villes du pays, des cortèges sans précédent depuis trois décennies ont confirmé la très forte mobilisation des Biélorusses, hier, contre l’autoritaire président.

Loukachenko sûr de lui

Intransigeant, ce dernier rejette toute concession ou dialogue avec l’opposition. «Les élections sont justes. Il n’a pas pu y avoir 80% de votes falsifiés. Nous n’allons pas renoncer...

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