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La misère, autre mal de Tchernobyl

Alors que le monde s'apprête à commémorer mardi les 25 ans de la tragédie de Tchernobyl, des ombres bien vivantes errent dans la zone interdite.

23 avr. 2011, 05:01

Le visage creusé, les traits tirés, usés par les années, un simple fichu pour couvrir les cheveux, elles sont le symbole silencieux d'une vie qui refuse de s'en aller. Ces "babouchkas", ces grands-mères ukrainiennes ou biélorusses sont les témoins privilégiés de l'incurie humaine qui règne sur les terres brûlées par Tchernobyl. Vingt-cinq ans après l'explosion du réacteur n°4 de la centrale, des dizaines, des centaines d'hommes et de femmes ont repris possession de la zone interdite. Telle la nature qui croît et souffre en silence au beau milieu d'une terre malade, ils ont choisi de faire face. Pas de folie hors du commun, aucun courage particulier. Mais simplement un choix. Echanger quelques dégradantes années de misère supplémentaires hors de la zone interdite contre un douillet lit de mort sur la terre brisée qui est la leur.

Ils ont décidé de revenir

D'autres avaient, avant eux, choisi de rester. Ils ont...

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