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La Guinée en effervescence

L’opposition appelle à boycotter les élections législatives et le référendum sur la nouvelle constitution, alors que des manifestations sont programmées.

26 févr. 2020, 00:01
Alpha Conde, President of Guinea, speaks during a plenary session in the Congress Hall at the 47th annual meeting of the World Economic Forum, WEF, in Davos, Switzerland, Thursday, January 19, 2017. The meeting brings together enterpreneurs, scientists, chief executive and political leaders in Davos January 17 to 20. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) SWITZERLAND WEF 2017 DAVOS

En Guinée, l’histoire est souvent la même. A l’approche des scrutins, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest se tend, redoute des montées de haine et de violences. L’année 2020 est donc, depuis longtemps, cerclée de rouge. Elle se finira en octobre par l’élection présidentielle qui est déjà dans toutes les têtes. Mais, dès dimanche, les habitants sont appelés aux urnes pour des élections législatives qui auraient dû se tenir il y a plus d’un an.

En lui-même, dans un Etat aux institutions et aux habitudes ultra-présidentielles, ce scrutin ne suscite qu’un intérêt relatif. Il sert, surtout, à mesurer le rapport de force entre le camp du président Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, et celui de ses opposants, notamment le principal, Cellou Dalein Diallo, à la tête de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Les formations de l’opposition ont, toutefois, choisi de boycotter le vote, accusant le gouvernement...

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